Morale Sociale à Réinventer

De Résistance Non Violente
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Concepts de Philosophie Morale pour la Résistance Non Violente

Dans un contexte de résistance non violente à une civilisation capitaliste aliénante, plusieurs concepts de philosophie morale peuvent être particulièrement pertinents. Voici une sélection de concepts qui pourraient être en phase avec un tel mouvement :

Chacun de ces concepts peut être exploré et appliqué dans le cadre d'une philosophie morale visant à résister pacifiquement à une civilisation capitaliste aliénante.

Concepts Importants

L'absurde :

Pour exprimer le non-sens de certaines pratiques et valeurs du système capitaliste.

L'absurde, en philosophie, est un concept qui évoque le non-sens, l'irrationnel, voire l'inexplicable au sein du système capitaliste. Cette notion met en lumière les contradictions, les incohérences, et les aspects dénués de logique présents dans certaines pratiques et valeurs du capitalisme. Elle souligne le caractère paradoxal de situations où les actions ou les objectifs poursuivis semblent dépourvus de sens rationnel ou moral.

Dans le contexte du système capitaliste, l'absurde peut être illustré par des phénomènes tels que l'exploitation excessive des ressources naturelles, les inégalités économiques flagrantes, ou encore la recherche effrénée du profit au détriment du bien-être social. C'est une prise de conscience de la déconnexion entre les valeurs proclamées par le système et les réalités absurdes qui en résultent.

Exprimer l'absurde dans le contexte du capitalisme revient à remettre en question les fondements mêmes de ce système, à mettre en lumière les contradictions inhérentes à ses principes et à susciter une réflexion critique sur les valeurs qui le sous-tendent. C'est un appel à remettre en question le statu quo, à chercher des alternatives, et à révéler les aspects irrationnels qui peuvent être présents dans les pratiques économiques, sociales et culturelles.

Acte désintéressé :

Comme un moyen de résistance, agir pour autrui pour exprimer une liberté face aux contraintes économiques imposées, face à la "monnaie numérique de banque programmable" qui indivualise l'usage de l'argent et interdit un don désintéressé, spontané.

Dans le cadre de la résistance contre les contraintes économiques imposées par le système capitaliste, l'acte désintéressé émerge comme un moyen puissant d'exprimer la liberté individuelle. Cette notion repose sur l'idée de prendre des actions pour le bien d'autrui, sans motivation personnelle basée sur des gains matériels ou des récompenses tangibles.

La complexité de l'acte désintéressé est accentuée dans un contexte où les contraintes économiques sont exacerbées par des systèmes financiers de plus en plus individualisés, tels que la "monnaie numérique de banque programmable". Ce système restreint l'usage de l'argent, érigeant des barrières à la spontanéité des dons désintéressés. Il favorise une vision de l'argent comme un instrument contrôlé par des entités centralisées, plutôt que comme un moyen d'expression de générosité et de solidarité.

Résister à cette tendance implique de reconnaître l'importance de l'acte désintéressé en tant qu'outil de protestation pacifique. Agir pour autrui sans attendre de récompense matérielle devient une déclaration contre la logique capitaliste axée sur le profit personnel. C'est une affirmation de la liberté individuelle face aux contraintes économiques imposées par des systèmes qui cherchent à standardiser et à contrôler chaque aspect de la vie, y compris les interactions monétaires.

Cultiver des actes désintéressés devient ainsi un acte de résistance quotidien, visant à préserver la spontanéité, la générosité, et l'empathie au sein d'une société souvent dominée par des intérêts économiques égocentriques. C'est une manière de réaffirmer la dimension humaine au-delà des limites imposées par des structures financières individualisées, contribuant ainsi à la création d'une communauté plus solidaire et libre.

Le bonheur :

Rechercher des formes de bonheur alternatives en dehors des normes consuméristes, par l'esprit de solidarité, de convivialité ...

La vertu

Enjeu : Cultiver des qualités morales en opposition aux valeurs matérialistes du capitalisme.

La vertu prend ici une signification particulière en tant qu'ensemble de qualités morales qui s'opposent délibérément aux valeurs matérialistes prédominantes dans la société capitaliste. Face à l'accent mis sur la richesse matérielle, la compétition féroce et la poursuite égoïste des intérêts individuels, cultiver la vertu devient un acte de résistance.

Comment cela se manifeste : - Altruisme et Générosité : Mettre l'accent sur le bien-être collectif plutôt que sur l'accumulation individuelle de biens matériels. - Intégrité : Maintenir des principes moraux solides malgré les incitations matérialistes omniprésentes. - Compassion : Développer une sensibilité envers les besoins des autres, en opposition à l'indifférence souvent encouragée par le capitalisme. - Éthique du Travail : Valoriser le travail comme moyen de contribuer à la société plutôt que simplement comme un moyen d'accumuler des richesses personnelles.

Objectif : Cultiver la vertu vise à créer une contre-culture morale qui dénonce l'idolâtrie du matérialisme. Cela encourage un mode de vie basé sur des principes éthiques et une compréhension plus profonde des besoins sociaux et humains, s'opposant ainsi au consumérisme débridé du capitalisme.

L'action :

Encourager des actions conscientes et significatives pour le changement.

Le bien :

Définir de nouvelles notions de bien en dehors du cadre consumériste.

Le bien commun, l'utilité :

Promouvoir des actions bénéfiques pour la collectivité plutôt que pour des intérêts individuels.

Le devoir :

Définir de nouveaux devoirs envers la société et l'environnement.

Le travail :

Redéfinir la valeur du travail en dehors des structures capitalistes.

La responsabilité :

Encourager une responsabilité sociale et environnementale.

La conscience :

Élever la conscience collective sur les enjeux du capitalisme aliénant.

Le principe de précaution :

Appliquer la prudence dans les actions pour éviter les conséquences néfastes.

Le renoncement :

Accepter de renoncer à des valeurs matérialistes au profit de principes plus éthiques.

L'altérité : les relations à autrui :

Valoriser les relations humaines au lieu de relations basées sur la compétition.

Le respect :

Encourager le respect mutuel et le respect de l'environnement.

L'affection :

Mettre l'accent sur des relations basées sur l'affection plutôt que sur l'intérêt financier.

Le plaisir et la douleur :

Repenser la quête du plaisir et de la douleur dans un contexte de valeurs non matérialistes.

Les émotions et les sentiments :

Reconnaître et cultiver des émotions positives pour renforcer les liens sociaux.

La magnanimité :

Encourager la générosité et la grandeur d'âme en opposition à la cupidité.

La passion :

Orientée vers des causes justes plutôt que vers des intérêts personnels.

L'habitude :

Rompre avec les habitudes de consommation aliénantes.

La volonté :

Exercer la volonté pour le changement social et éthique.

La personnalité, le moi :

Redéfinir la notion de soi en dehors des normes capitalistes.

L'expérience morale :

Tirer des leçons morales de l'expérience pour guider le changement.

L'amour :

Promouvoir l'amour comme force transformative.

Le désir :

Repenser les désirs pour qu'ils soient alignés avec des valeurs éthiques.

Le manque :

Remettre en question le besoin constant de plus et de combler le vide par la consommation.


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